Un arc-en-ciel peut en cacher un autre
À l’occasion de la manifestation annuelle des « lgbtqi »*, qui rassemble les activistes homosexuels de toutes tendances, deux grandes banderoles aux couleurs de ce lobby ont été dressées sur la façade du Palais-Bourbon. Le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, l’une des plus médiocres girouettes politiciennes que compte le parti macronien, s’en est félicité dans un message « tweeté » : « Je l’avais annoncé : l’Assemblée nationale est pavoisée du drapeau arc-en-ciel, en symbole de notre engagement dans la lutte contre toutes les discriminations, alors que les actes anti LGBTI non seulement persistent mais augmentent en France. # Marche des fiertés. »Il n’y a pas de quoi être fier, pourtant. Rugy et ses comparses, même majoritaires, n’ont aucune légitimité à apposer la marque d’un lobby sur l’une des principales institutions de la République, ce qui revient à officialiser en quelque sorte l’adhésion de l’État aux revendications, voire à l’idéologie que ce lobby véhicule. En l’occurrence, ces revendications et cette idéologie sont bâties sur une pratique sexuelle. Quand on se représente cet enjeu fondamental, on est…
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