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MONDE ET VIE
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L’Intelligence artificielle constitue, à elle seule, une révolution technologique d’un genre nouveau. Désormais la machine peut se programmer elle-même, elle est capable d’abstraction, de mémorisation et de correction. Elle se gère elle-même. Une avancée, si soudaine pour l’homme, nourrit tous les fantasmes, comme nous le montre Hubert Champrun dans son article sur l’IA au cinéma. Le publiciste Laurent Alexandre, lui, parle sans rire, dans un livre récent, de la guerre des intelligences : intelligences humaines contre intelligences artificielles. Arnaud de Beauchef, professionnel de l’Intelligence artificielle, rappelle que cette machine n’est jamais qu’un programme informatique perfectionné. Comme tel, l’IA n’est pas notre ennemi.
Est-ce à dire qu’elle n’a aucun pouvoir de nuisance ? Bien sûr que non. Mais c’est l’homme qui peut utiliser cet instrument merveilleux pour se nuire à lui-même : contrôle social, horreur économique, transhumanisme, la machine se plie à toutes les perversités de l’animal humain, qui se donne de plus en plus les moyens de se nuire à lui-même. Richard Dalleau et Jeanne Smits montrent combien la société de l’IA a besoin – un besoin urgent et impératif – d’une éthique, qui empêche l’homme de retourner sa propre invention contre lui-même.