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MONDE ET VIE
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Dans la joie de Noël, nous osons proposer une réflexion sur le quinquennat d’Emmanuel Macron, sur ce qui est marquant durant ces cinq ans et sur ce qu’il en reste : cinq ans de malheur ! Attention, nous ne proposons pas une énième réflexion sur les Gilets jaunes et sur leur avenir politique. Nous-nous contentons d’essayer de savoir ce que Macron a bien pu faire pendant cinq ans. Et nous empruntons leur formule à Gérard Davet et Fabrice Lhomme : Macron ? C’est le traître et le néant.Le traître ? Roland Hureaux explique cette trahison qui est dans l’idéologie présidentielle : gouverner en idéologue, c’est forcément tromper, comme Macron s’est employé à tromper son public de retraités et de catholiques, en utilisant leur loyauté pour désindexer les retraites et pour faire passer des lois bioéthiques bien plus graves que le très symbolique mariage homosexuel (p. 12-14).La trahison de Macron s’étend sur l’industrie française de défense, explique Richard Dalleau, qui se trouve sacrifiée au gros appétit allemand (p. 15). À moins qu’elle ne tombe dans l’escarcelle des Américains de General Electric, comme Alstom, autour duquel traînent toutes sortes de rumeurs, ayant trait au financement de la première campagne électorale d’Emmanuel Macron, comme le souligne Eric Letty, interrogeant le maire de Maisons-Laffitte, Jacques Myard.Après la trahison, que reste-t-il ? Le néant. François Hoffman montre combien les perspectives politiques sont précaires pour ceux qui n’ont pu s’empêcher de complaire à Macron (p. 16). L’abbé de Tanoüarn (p. 10-11) tente un premier bilan de Macron, en se focalisant sur sa pseudo stature internationale, sur son rêve européen et sur sa manie immigrationniste.