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MONDE ET VIE
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Tout commence par le geste de François Hollande début décembre expliquant qu’il ne se représenterait pas. À travers lui, les socialistes tirent les conséquences de l’échec annoncé. Restent en lice d’un côté François Fillon, conservateur, qui depuis le début de sa campagne, démentant sa vie politique d’apparatchik discret, a revendiqué sa foi chrétienne, et de l’autre côté Marine Le Pen, Front national. C’est pour contrecarrer ce choix « impossible » pour la gauche française qu’au même moment Emmanuel Macron était lancé sur orbite. Il a suffi ensuite d’inventer l’affaire Fillon et de communiquer sans fin sur un emploi qu’on aura bien du mal à déclarer fictif, celui de sa femme Pénélope, dont, par ailleurs, on ne sait toujours pas très bien à quoi elle s’employait.La chasse à l’homme a eu quelque chose de délirant, avec, depuis la création du Parquet national financier (PNF) par François Hollande, des juges d’exception, en contact permanent avec des médias très clairement ancrés à gauche. Problème : le Macron n’est peut-être pas aussi bon qu’on l’avait cru et Marine Le Pen, que personne n’avait voulu trop gêner jusque-là, pourrait bien être capable de crever le fameux plafond de verre, si les électeurs de Fillon se reportent sur elle. Voilà ce qui fait la plus folle des campagnes, une campagne à battre, durant laquelle les candidats ne savent plus à quel saint se vouer, comme le souligne Gabrielle Cluzel. On en oublie le véritable enjeu, nous rappelle Hervé Bizien : serons-nous patriotes ou mondialistes ?